Russel est une petite ville côtière, comme Paihia, mais située de l’autre côté d’un bras de mer. Il est possible de s’y rendre en voiture, puisque ce n’est pas une île mais le trajet le plus court se fait en ferry. Et c’est là que commence mon aventure !!
Prendre le ferry, quelle aventure !
Au départ, j’avais prévu de passer une journée entière à
Russel pour profiter du musée et visiter la ville. Finalement, j’ai préféré y
passer seulement quelques heures, enfin ce n’est pas vraiment un choix
délibéré... En fait au retour de ma croisière qui m’a amenée voir les dauphins,
j’ai...comment dire... j’ai pas reconnu Paihia et je suis restée dans le ferry
dont le terminus était Russel. C’est pas comme s’ils n’avaient pas répété
plusieurs fois que leur dernier arrêt serait Russel, mais comme le matin le
premier arrêt était Paihia, pour moi, il était normal que le soir la boucle se
termine à Paihia, mais finalement non ! Du coup, je suis partie visiter
Russel. Bien entendu, le musée était déjà fermé alors je me suis contentée de
découvrir les points importants de la ville.
Lors de l’arriver des anglais en Nouvelle-Zélande, des prêtres sont venus s’installer sur ce morceau de terre pour convertir la population locales. Il
possible de voir la première église de Nouvelle-Zélande, bien différente de la
cinquième qui se trouve à Paihia (pour la revoir, c’est par là) !
Russel est située sur un morceau de terre pas très large. Il est facile de se rendre à Long Beach, une plage d’un kilomètre qui donne sur l’autre coté de la baie.
En haut d’une colline se trouve un drapeau. D’abord
construit en bois, il devait porter le drapeau symbole de la signature du
traité de Waitangi. Lors des rébellions qui ont eu lieu après la signature du
traité, les maoris l’ont détruit puis il a été reconstruit et à nouveau détruit
plusieurs fois. Il a ensuite été décidé de le construire en métal, mais le mat fut
à nouveau détruit. Ce n’est que plus tard qu’il a été reconstruit par les Maoris en
signe d’acceptation du traité. Une fois en haut de cette colline, au pied du
mat, un vue panoramique sur la baie s’offre à nous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire