Pendant mon séjour dans la capitale thaïlandaise, je crois que j'ai testé tous les transports possible à Bangkok. Dans certains cas, je l'ai vécu comme une véritable aventure!
Les moyens de transport à Bangkok.
- En sortant de l'aéroport, j'ai directement pris le train aérien pour rejoindre le "centre" de Bangkok. Je logeais dans le quartier de Sukhumvit, très bien desservi par le métro et le train aérien. C'est assez pratique, mais seuls les quartiers les plus modernes sont desservis, pour rejoindre les points touristiques, il faut utiliser d'autres moyens de transport.
- Pour ma première expédition dans Bangkok, j'ai visité la maison de Jim Thomson (je vous en ai parlé ici), pour m'y rendre, mon amie Lucie m'a conseillée de prendre le "bateau bus". Dans certains klongs, il y a des lignes de bateaux, avec des arrêts, un ticket, comme une ligne de bus, enfin presque. A "l’arrêt de bateau", le bateau ne s'arrête que brièvement alors soyez près à sauter à bord, à enjamber les pneus de protection et à vous faire une place au milieu des passagers. Un contrôleur vous vendra un ticket, bien entendu, il ne parlera pas anglais. Je me suis donc contentée de donner un billet, il m'a rendu la monnaie et m'a donné un jolie ticket à 12 baths. J'avais bien repéré mon trajet avant de partir, je savais donc où je devais m’arrêter, en théorie... En réalité, il a fallu que je change de bateau...Alors oui, quand tout le monde descend du bateau, c'est un bon signal pour vous prévenir que le bateau est à son terminus et qu'il faut vous aussi sortir du bateau, sinon, les gens vous regarde bizarrement!
- Tous ces klongs qui quadrillent la ville vont se jeter dans le grand fleuve. Vous y trouverez des bateaux plus touristiques qui sillonnent le fleuve à la manière des bateaux mouches sur la Seine.
- En tant que touriste, il est difficile de passer à côté des tuk tuk et moto taxi dont les chauffeurs vous harcèleront à chaque coin de rue. J'ai d'ailleurs un peu de mal avec ces pratiques, je me sens toujours un peu agressée quand on m'aborde 15 fois par jour pour savoir où je vais alors que je n'ai rien demandé. Mais il faut avouer que comme le métro ne va pas partout, c'est quand même bien pratique. Le chauffeur vous annonce un tarif pour la course, à vous d'en négocier le tarif s'il vous paraît trop élevé. Vous trouverez aussi des taxis classiques sans soucis, mais il faut quand même essayé une fois le tuk tuk, après tout vous êtes en Thaïlande! Le moto taxi est aussi une grande aventure. Le jour où Lucie m'a convaincue de monter sur l'un de ces scooters, je portais une jupe et des tongs, erreur! J'ai passé tout le trajet à me dire que j'allais perdre une tong! En fait non, j'ai arrêté d'y penser quand il s'est mis a pleuvoir et que j'ai réalisé que je n'avais pas de casque contrairement à mon pilote et là je ne pensais plus qu'à une chose: je vais mourir!!! Comment ça je m’emballe? On est sur un grand axe avec 3 voies, on slalome entre les voitures et les tuk tuk, il pleut, si on glisse...c'est fini, Lucie ne le saura pas et je finirai dans un hôpital bizarre et personne ne me retrouvera!!! Bref, rien de tout ça n'a eu lieu, tout s'est bien passé et j'ai survécu mais je ne faisait pas la fière. Le moto taxi reste une grosse aventure pour moi (la balade sur le volcan le plus actif de Nouvelle-Zélande me paraissait plus relaxant!).
- Prendre le bus est aussi une aventure dans une si grande ville. Déjà, il faut repérer quel numéro de bus on veut prendre. Les destinations sont surtout écrite en thaï. Le tarif est affiché à l'avant du bus, contrairement aux bateaux bus, pas de doute sur le prix à payer (9 baths). Un contrôleur vient vous vendre un ticket. Clairement les bus ne sont pas conçu pour les grands. N'ayant pas l'air conditionné, des ventilateurs sont accrochés au plafond du bus. Au début, on se dit que c'est une bonne idée, mais une fois que nos cheveux se sont pris dedans plusieurs fois, on regrette un peu! Enfin, c'est pas tout ça, mais maintenant que je suis dans le bus, comment je sais quand je dois descendre? Vous vous doutez bien que dans un bus avec un planché en bois et des ventilateurs au plafond, les stations ne sont pas annoncées au micro. C'est donc là que je remercie Google maps. En effet, même si je n'avais pas de connexion internet, juste avec le GPS de mon téléphone, je pouvais me repérer sur la carte et savoir quand je m'approchais de ma station.
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