Tu prépares ton sac à dos. Tu vérifies tout : passeport, visa, billets d’avion...Tu vas à la gare. Puis vient le moment où tu dis au-revoir aux gens venus t’accompagner. Et là, le doute...pourquoi je m’en vais à l’autre bout du monde toute seule ?
Première étape : le train jusqu’à Paris
suivi par le trajet en RER jusqu’à l’aéroport. J’apprends à gérer mon nouveau gabarit :
un sac à dos devant, un sac à dos derrière, je me sens comme un poids lourd au
milieu de petites voitures. Je commence à connaitre l’aéroport de Roissy
Charles De Gaulle. Enregistrement des bagages, j’enfile mes bas de contention
(glamour !!!!) et c’est parti.
Deuxième étape : Paris-Dubaï
Départ : 21h25 Arrivée
(heure locale) : 7h10
Durée du vol : 6h45
J’ai diné et dormi 2h.
L’aéroport est à l’image que je me fais de Dubaï : immense et
clinquant. Il m’a fallu 20 minutes pour atteindre la porte d’embarquement de
mon avion suivant. J’ai pris 2 ascenseurs et un métro. J’aurais pu participer à
3 tirages au sort différents pour gagner des voitures de luxe. Malgré toute
cette opulence de luxe, le wifi est limité à 1h. Je ne m’occupe pas de mon gros
sac à dos, Emirates s’occupe de tout jusqu’à Auckland.
Troisième étape : Dubaï-Brisbane
Départ : 10h25
Arrivée : 6h45
Durée du vol : 15h30
J’ai dormi la plupart du temps. J’ai eu plusieurs repas : un
diner et un petit déjeuner. Mon corps ne sait plus trop où il en est.
Petite frayeur, une fois au sol, on nous annonce qu’on va devoir
attendre un peu avant de descendre, une personne étant malade à bord de l’avion,
nous sommes en quarantaine. Nous sommes libérés dix minutes plus tard.
Le wifi est gratuit. Je suis bien réveillée. J’en profite pour
reconnecter avec les réseaux sociaux, tout va bien en France.
Quatrième étape : Brisbane-Auckland
Départ : 8h30 Arrivée :
14h25
Durée du vol : 3h40
Encore un petit-déjeuner, je suis perdue, je mange sans trop
savoir pourquoi. Je m’interdis de dormir sur ce vol, je me calle déjà au rythme
des journées néo-zélandaises.
Arrivée à l’aéroport, il faut tout déclarer pour passer la douane.
Pas de problème avec mon visa. On jette la nourriture qu’on aurait pu apporter pour
subsister pendant ces nombreuses heures de vol. Puis c’est l’étape de vérification
des chaussures de randonnées qui doivent être propre.
Il ne me reste plus qu’à prendre un dernier bus jusqu’à l’auberge
de jeunesse.
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