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mardi 3 mai 2016

Ramone ta fraise à... Christchurch

Après Dunedin, je continue de remonter vers le nord pour m'arrêter à Christchurch, la plus grande ville de l'île sud. Beaucoup de ceux que j'ai rencontrés qui étaient déjà passés par cette ville m'ont dit qu'il y avait des travaux partout et que ce n'était pas intéressant. Je voulais vraiment vérifier par moi même.


Une ville en reconstruction.



En effet, dès qu'on arrive à Christchurch, la première chose que l'ont remarque ce sont toutes les grues et toutes les zones de travaux. Il y a 5 ans, le 22 février 2011, la ville a subi un séisme important qui a détruit 50% de la ville, ce qui explique que la ville soit en reconstruction. Certains s'étonne qu'après 5 ans, il y ait toujours autant de travaux et de bâtiments en ruine, mais il faut bien se rendre compte que c'est 50% de la 2ème plus grande ville de Nouvelle-Zélande qui a été détruite, ce n'est pas rien.

 

Du coup, il règne dans la ville une ambiance étrange. En plus, j'ai commencé ma balade le dimanche matin alors autant vous dire que les rues étaient vides. Par moment, vous êtes dans une rue avec plein de bâtiments et au bout de la rue, c'est un terrain vague ou un grand parking. Parfois, vous voyez un grand immeuble et vous vous dites qu'il y en a un qui a résisté et puis vous vous approchez et vous vous rendez compte qu'il est abandonné, que les vitres sont cassées ou qu'il est en train d'être consolidé. L'église est en ruine et sera détruites complètement car il serait trop coûteux de la réparer.


Il reste quand même de vieux bâtiments encore debout, dans le quartier de New Regent Street, point de départ du tram. Depuis le tremblement de terre, une association essaye d'occuper les espaces vides avec des œuvres d'art. Il est amusant de partir à la recherche des ces œuvres parfois cachées.  
Pour remplacé l'ancienne église, une nouvelle église provisoire a été construite en carton, oui oui en carton!
La première photo de l'article est une oeuvre à la mémoire des victimes du tremblement de terre. Chaque chaise blanche représente une des 185 personnes disparues.

 

Tout ne tourne pas autour du tremblement de terre, le musée et le jardin botanique sont toujours debout. Le jardin est vraiment grand et est rattaché au parc sportif avec plein de terrains de rugby, le golf et plein de différents chemins pour courir. 
Comme dans tous les musées que j'ai pu faire jusqu'à présent, au Canterbury Museum, on retrouve l'histoire de la Nouvelle-Zélande avec la colonisation et la culture maorie. Il y a aussi la maison au pauas! Le paua est un coquillage aux couleurs bleutés, un couple à recouvert les murs de leur maison avec ce coquillage. Ça donne une décoration bien kitch! Les propriétaires n'étant plus là pour faire visiter leur maison, leur salon, apparemment mondialement connu, est maintenant exposé au musée.
Autre point intéressant, la reproduction d'une rue victorienne telle qu'elle était il y a une centaine d'année, on fait un bond dans le temps sur quelques mètres.


Contrairement à ce que mes différentes rencontres m'avait rapporté, j'ai bien aimé me promener dans les rue de Christchurch, il y règne une ambiance différente qu'on ne retrouve pas dans les autres grandes villes, mais ça vaut le coup d’œil. Le jardin botanique est idéal pour un petit footing de décrassage! J'y suis restée 4 jours, j'ai pu faire le tour de la ville et voir tout ce que je voulais, pour une fois, j'avais bien gérer mon temps de séjour!


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