Le Kepler Track est une randonnée de 60km au milieu des montagnes. Il est précisé lors de la réservation des refuges qu’il vaut mieux avoir un bon niveau physique, alors j'ai réservé tous les refuges du parcours, ce qui prévoit des journées de 5 à 6 h de marche.
Randonnée dans les nuages.
Comme pour Abel Tasman Track, je ne l’ai pas fait dans le
même sens que tout le monde.
Le premier jour, je suis donc partie de Te Anau à pied. Ne
pas prendre la navette ne m’a rajouté qu’une petite heure de marche. Le
parcours est plat jusqu’à mon premier refuge à Moturau. J’ai eu de soleil tout
du long, même si je n’en ai pas trop profité puisque la majeure partie de mon
parcours était dans la forêt. Le refuge donne sur une plage sur le lac
Manapouri. Le soir, la ranger, Helen, nous a proposé de faire un feu sur la plage
pour profiter du coucher du soleil. Les ranger sont ceux qui entretiennent le
refuge, nous tiennent au courant des conditions météo, nous conseillent et
vérifient notre réservation. Sur Abel Tasman, ils ne faisaient que la dernière étape,
ici, ils nous parlent de la faune et de la flore, nous racontent des histoires,
c’était vraiment génial.
Le deuxième jour, j’ai toujours autant de chance avec la
météo. Pour aller jusqu’au refuge d’Iris Burn, c’est assez plat donc pas de
soucis particulier. A l’arriver, je fais un petit tours jusqu’aux cascades mais
je ne m’attarde pas trop à cause des sandflies qui m’aiment un peu trop. Une piqûre de sandflies peut gratter pendant dix jours! Ce jour
là, je retrouve les singapouriens que j’avais rencontrés à Te Anau, ils sont
épuisés. Je rencontre aussi d’autres français : Thomas de Grenoble, Manon
et Hervé, le couple en van et Lionel, le gars qui a trop la poisse (son avion a
changé d’itinéraire, il n’a pas atterri au bon endroit, sa valise n’a pas
suivi, il a pris des coups de soleil...bref la poisse). Comme ils ne vont pas
dans le même sens que moi, on se donne rendez-vous à la fin de la randonnée
pour aller déguster une des fameuses « Pie » de Te Anau. Le soir,
Robin, nous annonce de la pluie pour le lendemain, il nous conseille donc de
partir très tôt le lendemain matin pour avoir une chance de profiter de la vue
sans nuage au sommet.
Du coup le troisième jour, je me lève avant le soleil. La
lampe de Mailys à la main, je commence une longue ascension. Arrivée en haut ça
vaut vraiment le coup. Je traine pas trop, je peux déjà voir la pluie avancer vers moi. J’ai finalement eu la chance de marcher plus vite que la pluie ! J’ai même
pu aller profiter de la vue au sommet de Luxmore. Sur le chemin, j’ai rencontré
des Keas, les perroquets du sud. Je dirais que ces oiseaux sont intelligemment
bêtes. Suite à l’arrivée de l’Homme dans les alentours, ils trouvent de la
nourriture super énergétique très facilement, ce qui leur laisse plein de temps
pour jouer avec les antennes de voiture, les sacs à dos ou tout autre objet laisser
sans surveillance. Il vaut mieux s’en méfier.
Je suis arrivée au refuge de Luxmore en début d’après-midi.
Toujours armée de ma super lampe, j’ai été visitée les grottes de Luxmore.
Après tout ça, j’avais bien mérité une petite sieste avant la visite guidée de
Peter qui nous a présenté les différentes plantes qui poussent à cette altitude
(1278m). En discutant avec des Allemands, je découvre qu’il n’y a pas que les
français qui sont en manque de vraie nourriture. A eux, il leur manque le pain
allemands et les kebabs ( souvenir du meilleur kebab de ma vie à
Berlin !!!)
Le lendemain, c’est la descente vers Te Anau. Il pleut un
peu. Je me lance un petit challenge, il est indiqué 5h pour arriver au parking,
je me dis que je peux le faire en 4h, je l’ai finalement fait en 3h :
c’est ma petit fierté du Kepler Track ! Maintenat, direction la
« Pie » avec mes nouveaux amis français !
Je découvre ton blog grâce à Hellocoton et j'en suis ravie ! Magnifique reportage sur un endroit que je n'ai pas découvert lors de mon voyage en NZ, et tes photos me font rêver !
RépondreSupprimeroh mince, tu n'as pas fait la région des fjordlands ou bien juste le Kepler Track? La randonnée est un peu physique, mais ça faut vraiment le coup, je me suis sentie privilégiée en arrivant au sommet, comme si j'étais la seule à avoir pu voir ces paysages!
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